L'ostéopathe commence sa consultation par un bilan.
Celui-ci comprend un interrogatoire qui va permettre, d’une part de répertorier les troubles dont se plaint le sujet, d’autre part de faire un examen approfondi de ses bilans radiologiques et biologiques.
Il est suivi par un examen statique du sujet. Le praticien évalue visuellement l’attitude antalgique qui est souvent révélatrice de la nature de la lésion ostéopathique. La recherche s’étend à l’étude des troubles structurels de la statique, scoliose, lordose, bascule du bassin, etc.
Grâce à des tests palpatoires spécifiques, l'ostéopathe va ensuite chercher les zones du corps présentant des restrictions de mouvement susceptibles d'altérer l'état de santé.
L'ensemble de ces tests permet de poser le Diagnostic Ostéopathique Spécifique (D.O.S).
Les mains du praticien vont chercher, trouver et réharmoniser l'ensemble des structures perturbées dans leur mobilité.
Le geste ostéopathique est doux, indolore et fait appel à la mobilité propre de chaque tissu.
L'ostéopathe choisit la technique la mieux adaptée et la plus confortable pour chaque patient, en fonction de son âge et de sa morphologie.
Par exemple, un genou et un estomac peuvent perdre leur mobilité, mais étant formés de tissus très différents, leur traitement fera appel à des gestes différents.
Les interventions manuelles de l'ostéopathe vont stimuler les systèmes physiologiques du corps humain, en ayant la possibilité d'agir sur tous les organes :
- articulations : os, ligaments, tendons…(ex : cheville, sacro-illiaque, suture crânienne…)
- viscères : foie, estomac, vessie, intestins...
- vaisseaux, système pleuro-pulmonaire, système nerveux, muscles, fascias...
Selon les cas à traiter, les temps de traitement seront différents. La correction de certaines lésions entrainant parfois des réactions inflammatoires temporaires , il est préférable de ne pas toutes les corriger en une seule séance. Il faut aussi prévenir le patient que pendant un peu plus de 48h les réactions inflammatoires sont très fréquentes. Il doit consacrer ce temps à se reposer et à laisser les adaptations se mettre en place.
Pour une pathologie aiguë deux à trois consultations peuvent suffire.
Pour une pathologie chronique, le traitement pourra être plus long. Il est en effet erroné de penser que la sédation de la douleur signifie la guérison.